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Les limites du DPE



C’est un nouveau coup dur pour le DPE, déjà très décrié. Une étude du Conseil d'analyse économique (CAE), rattaché à Matignon, s’est penchée sur la fiabilité de ce diagnostic et montre que la consommation théorique prédite par le DPE diffère de la consommation réelle.


L’étude s’appuie sur des données bancaires anonymes pour évaluer les consommations d'énergie (électricité et gaz) payées par 178 110 clients, entre mars 2022 et février 2023, dans leurs résidences principales. Résultat, le DPE surestime largement les consommations des logements mal isolés (D, E, F et G). Ainsi, la différence de consommation au m2 entre un logement classé A ou B et un logement classé G est 6 fois plus faible que celle prédite par le DPE.


Ceci à cause d’un ajustement comportemental des occupants : moins le logement est performant, plus les occupants auront tendance à limiter leur consommation. À l’inverse, dans les logements les mieux isolés, les occupants auront tendance à plus consommer.


Les caractéristiques sociodémographiques sont aussi importantes : les ménages aisés ont une consommation supérieure à la prédiction, alors que c’est l’inverse pour les ménages les plus modestes.


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