Une récente étude d'Imodirect constate une hausse des fraudes dans les dossiers présentés par les candidats locataires.
Obtenir coûte que coûte un logement, quitte à tricher. C'est le constat, en hausse, des fraudes dans les dossiers de location. Évidemment, cette progression est particulièrement vraie sur les marchés locatifs tendus.
Arnaud Hacquart, président-fondateur d’Imodirect, constate :
"En matière de volumétrie, le phénomène est en constante augmentation : nous constatons en ce moment à Paris et petite couronne environ 1 dossier sur 5, soit 20%, qui comporte au moins un élément frauduleux et 1/10 en province, soit 10%. C’est énorme".
Encore plus étonnant : "Les 'faux' concernent autant les dossiers des candidats locataires que ceux des garants".
Il existe des techniques simples qui aident à déceler les "faux" les plus grossiers, en recoupant les données figurant au dossier, par exemple.
En effet, établir une fausse fiche de paye est très facile sur internet, mais il est souvent possible de constater des erreurs dans les calculs de congés payés ou, encore, une incohérence entre le taux d’imposition à la source et l’avis d’imposition associé. Une lecture attentive des documents peut permettre de détecter les documents falsifiés.
L'avis d'imposition, lui, peut être contrôlé sur le site de référence de l’administration fiscale.
Locataires, attention, réaliser un faux n'est pas sans conséquence. D'après l'article 441-1 du Code pénal, l’usage de faux est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
Le 6 février dernier, le tribunal judiciaire de Vannes a condamné un locataire qui avait présenté de fausses fiches de paye à de la prison ferme et à 2.500 euros d’amende.
Source : BFMTV.com
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